POUR BRISER LES SILENCES : POEME D'UN DETENU POLITIQUE CUBAIN AUX USA

Publié le par Tourtaux


Mercredi 27 janvier 2010

 

Quand se ferme

 

Quand se ferme la porte de fer

des vents sifflant en ouragan

se jette sur moi et éteignent

ma chandelle, qui vacille entre mes mains.

La cellule devient une lagune

Dans laquelle gisent des colombes mortes

et sur moi grimpe son odeur d’épouvante 

comme si les ombres fonçaient sur moi.

De mon cœur inoffensif

je déchire le silence congelé,

j’amenuise les absences prolongées

jusqu’à ce que passe la longue nuit

et que toutes les ténèbres s’effilochent

enveloppées dans la lumière du petit matin.

 

Tony Guerrero
(trad: A. Arroyo)

Publié dans Les Amériques

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T
<br /> Ben c'est Michel qui m'a envoyée la camarade, je l'avais oublié lui, c(est pas grave, l'essentiel est de toujours indiquer la source quand il n'y en a qu'une.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> moi, je l'ai reçu de Michel et de l'intéressée, kakine.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Je reçois ces poèmes de trois personnes différentes, du coup, je ne met pas la source.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Tiens, je n'en ai pas mis cette semaine...<br /> Nous pensons à toi Tony ainsi qu'aux autres camarades!.<br /> <br /> <br />
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