LE TRAIN DES LUTTES OUVRIERES
Toutes catégories confondues c’est près de 5 millions de personnes au plan national et 25 000 en Corse qui sont privés totalement ou partiellement d’emploi. Le gouvernement a beau jeu de culpabiliser les chômeurs les accusant de « ne pas chercher activement du travail » la réalité est bien différente. Tous les secteurs d’activité perdent des emplois. (industrie, commerce, bâtiment). Comme la CGT le prévoyait, les milliards de cadeaux aux patronat avec le CICE sans contre partie, la faiblesse des salaires (y compris de gel depuis 2010 dans la fonction publique) la poursuite d’une politique d’austérité, conduisent à ce résultat.
En Corse, même si le taux du chômage se situe dans la moyenne nationale,(autour de 10%) la progression sur 1 an est du double. (+11,8% en Corse ; +5,6 moyenne nationale).
Pour la CGT, au-delà des décisions nationales et Européennes qui ont bien sur un impact sur l’emploi en Corse, l’attitude du patronat Corse et de la CTC n’arrange pas les choses. Les plans sociaux à Air France, demain peut être la liquidation de la SNCM, les fraudes manifestes sur les travailleurs détachés, les aides publiques sociales et fiscales aux entreprises Corses sans contrôle… Autant de facteurs propres à la Corse qui plongent des dizaines de milliers de familles Corses dans l’angoisse voir le désespoir.
Plus que jamais la CGT appelle à un vaste rassemblement des salariés retraités et demandeurs d’emploi. Refusons de subir bas salaires, chômage et vie chère.
Exigeons du gouvernement et de l’exécutif de la CTC une vraie politique économique sociale ; cessons les débats institutionnels stériles et trompeurs qui au mieux n’apporteront rien et même risquent de pénaliser la majorité des Corses.
Par pour La Semaine dans le Boulonnais, Publié le 28/11/2014
Depuis le 1er janvier 2014, plus de 400 emplois ont été supprimés chez la Française de mécanique de Douvrin, dont 320 en «plan senior» (à destination des salariés proches de la retraite). En date du 5 novembre, la direction avait convoqué les organisations syndicales pour le 12 novembre afin d’informer et de consulter les élus du comité d’entreprise sur le «projet de mise en oeuvre de mesures volontaires de départ». Deux jours plus tard, la direction annule cette réunion, «sans donner de raison sérieuse», précise Alain Labarre, secrétaire général à la CGT. Face à ce troisième plan de «suppression» d’emplois, les élus de la CGT se mobilisent et demandent une expertise économique. D’après la CGT, si ce plan est mis en oeuvre, c’est une nouvelle vague de «500 départs qui est programmée pour 2015. Qu’ils soient volontaires ou non, c’est encore une baisse des effectifs et pour ceux qui resteront, des conditions de travail qui vont se durcir, et des pressions qui vont s’accentuer.» En un peu plus de dix ans, l’effectif chez la FM est passé de 5750 à 2700 CDI.
Du côté de la direction de la FM, au travers de son service communication, «pour l’instant, on n’a pas mis en place de dispositif particulier. On est dans un dispositif en cours et qui s’achève le 1er décembre 2014 avec 300 personnes qui ont pu anticiper leur départ. Officiellement, aujourd’hui, le plan de départ volontaire se termine en décembre»
Retrouvez l’article complet dans notre édition du jeudi 4 décembre 2014.
Loir-et-Cher- Vendôme -
La CFDT sereine pour les élections de jeudi |
« Notre candidature, c'est d'abord la défense du service public pour tous, des conditions de travail, de l'intérêt général plutôt que l'intérêt individuel, la lutte contre la précarité, la défense des catégories C, une vraie discussion sur le régime indemnitaire… » Des objectifs que les syndicalistes CGT des intercommunaux du Vendômois conjuguent avec « une indispensable association des personnels à la réorganisation pour que l'esprit Ville de Vendôme subsiste avec des agents motivés… »
Et Sylvain Burlaud, délégué syndical CGT depuis 2008 où la CGT s'implantait chez les intercommunaux, Mehdi Louaki et Laetitia Albert, trois des huit candidats CGT au comité technique, de faire part des inquiétudes que leur transmettent les agents. « Les services ne sont pas associés à la réorganisation. Il y a un grand décalage entre les décisions et les réalités du terrain avec un encadrement qui n'assure pas son rôle de transmission des décisions. Ainsi, le nouvel organigramme nous est tombé dessus sans concertation. En comité technique paritaire, la CGT a donné un avis défavorable, avis certes consultatif, mais qui n'a pas donné lieu à une quelconque nouvelle réflexion. Pourtant, cette réorganisation, que les agents ont apprise en lisant la NR, qui est présentée comme une mutualisation voulue pour des raisons d'efficacité et d'économie budgétaire conduit à des changements de missions, des bouleversements au sein des équipes qui génère de vraies inquiétudes. »Enfin, les candidats CGT insistent sur l'importance du vote en CTP « dont les résultats détermineront le nombre d'heures de délégation et permet aussi d'avoir des élus au CHSCT. »