JEAN-FRANCOIS AUTIER ET MICHEL PEYRET : ABSTENTION ? NON : BOYCOTT !

Publié le par Tourtaux

Abstention ?
 Non : BOYCOTT !

Passant outre le vote du peuple de France, la "classe politique" a imposé le Traité constitutionnel européen (Traité de Lisbonne). Sauf erreur, non seulement ce coup d'État --il faut appeler un chat, un chat-- n'a été dénoncé par aucun des candidats et partis politiques présents au prochain scrutin, mais la plupart d'entre eux osent encore nous vendre "l'Europe sociale".
C'est dire qu'il ne peut sortir des urnes qu'une approbation des politiques passées et une accélération de l'asservissement des peuples d'Europe au capital financier.
 
Venant après le coup d'État contre le peuple de France, l'interdit de referendum du peuple grec, l'imposition à la tête des gouvernements grec et italien d'individus non élus, l'instauration du MES dont les dirigeants sont hors de portée de la justice, qui peut encore douter du glissement fascisant des institutions européennes ?
 
Dans ces conditions, l'élection présidentielle française apparaît pour ce qu'elle est : un leurre, permettant le remplacement de dirigeants politiques discrédités, par d'autres qui ont déjà fait la preuve qu'ils étaient acquis à la politique du capital ; un leurre permettant de semer des illusions à la mesure des souffrances du peuple de France, et de désorienter sa mobilisation contre le capital financier et son Europe.
 
Alors que nous vivons la dictature terroriste du capital financier en expansion, le peuple de France est invité à voter pour choisir celle ou celui qui --en son nom-- lui imposera les reculs sociaux, sociétaux, civilisationnels, indispensables à la poursuite de l'accumulation des profits d'un tout petit nombre d'individus.
Parce que nous sommes de celles et ceux qui refusent les reculs sociaux, sociétaux, civilisationnels, nous refusons ce scrutin et lui dénions toute valeur : nous le boycottons !
C'est le seul moyen de prolonger notre vote "non" au Traité constitutionnel européen, et d'adopter une position de lutte et de rassemblement, sans limite partisane, contre l'asservissement du peuple de France aux politiques du capital financier.
 
1er mars 2012
Jean-François Autier (ajusteur mécanicien retraité, communiste)
Michel Peyret (instituteur retraité, ancien député de Gironde, communiste).

Publié dans Lutte des classes

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J
Ce n'est qu'après avoir répondu à ton commentaire que j'ai été chez toi, sur ton forum où j'ai vu l'imper et je t'ai avisé aussitôt. Nous sommes des militants à qui il arrive aussi de se planter.<br /> C'est rentré dans l'ordre, c'est l'essentiel. Nous ne sommes pas infaillibles, personne n'est infaillible.<br /> Je vais t'écrire de suite. J'ai bien du mal à résorber mon retard dans mon travail qui s'accumule un peu plus chaque jour.<br /> Merci pour toutes les riches infos que tu nous transmet et qui sont exploitables pour nos militants.
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...pas tellement bien fait, pour avoir ajouté une grosse boulette dont je les prie de m'excuser.<br /> J'ai rectifié immédiatement. Merci de m'avoir prévenu Jacques.<br /> <br /> Cet appel dénonce à juste titre le capital financier : mais que dissimule le "pôle de financement public" du Front de Gauche, qui prétend partir en guerre contre la "financiarisation" ?<br /> Tous les partis bourgeois veulent financer les PME, parce qu'elles dégagent encore plus de profit que les autres (33 % de plus-value en moyenne pour la sous-traitance industrielle).<br /> Leur seul problème c'est le risque à courir, étant donné que les donneurs d'ordre les paient le 29 février et parfois le 30.<br /> <br /> <br /> Je cite un extrait du rapport au Conseil d’Analyse Économique, rapport "présenté, lors de la réunion plénière du CAE du 4 novembre 2008, à Monsieur Éric Besson, Secrétaire d’État chargé de la<br /> Prospective, de l’Évaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique et à Monsieur Hervé Novelli, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du<br /> Tourisme et des Services" [Christian de Boissieu] :<br /> <br /> (voir le rapport en entier ici :http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/083.pdf)<br /> <br /> " 1. Les propositions à mettre en œuvre rapidement<br /> face à la crise financière<br /> En matière de fonds propres :<br /> • orienter vers les PME une partie substantielle des investissements du « fonds public d’intervention » (fonds souverain dont la création a été annoncée par le Président de la République fin<br /> octobre 2008, qui serait doté de 100 milliards d’euros) ;<br /> • solliciter de la part des professionnels de l’assurance un nouvel engagement en matière d’investissements dans les PME, notamment innovantes, assorti d’un comité de suivi ;<br /> • revoir à la hausse – de façon d’abord temporaire en attendant une évaluation du dispositif – le plafonnement de l’exonération au titre de l’impôt sur<br /> la fortune pour les investissements dans les PME, créé par la loi du 21 août<br /> 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (TEPA).<br /> En matière de crédit :<br /> • compléter les mesures de soutien aux établissements bancaires mises en place par le Gouvernement (320 milliards d’euros de garantie de crédits interbancaires et 40 milliards d’euros pour le<br /> renforcement en fonds propres des établissements en difficulté) par un renforcement de la protection des créanciers en cas de faillite. Supprimer rapidement le super-privilège de l’AGS ;<br /> • en contrepartie, introduire des brèches dans le monopole bancaire, sous une supervision adéquate. La fin du monopole bancaire en matière d’affacturage et de dette mezzanine pourrait en<br /> particulier développer la concurrence dans ces secteurs d’activités, et apporter une réponse à la fois au problème des délais de paiement des entreprises, particulièrement aigu en temps de crise,<br /> et des contraintes de financement des entreprises à risques."<br /> <br /> Il est parfaitement clair que le "pôle public de financement" n'écarte pas du tout les PME de la "financiarisation", C'EST EXACTEMENT LE CONTRAIRE !<br /> <br /> Il s'agit tout simplement de ne pas laisser cette source de profits échapper au process de circulation du capital, dans lequel le capital financier prélève se dîme. Il va sans dire que la Banque<br /> Postale, OSEO, Caisse des dépôts, Crédit foncier, CNP, et consorts n'ont de public que les économies des petits épargnants.
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T
Merci XUAN, tu as bien fait
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X
Salut Jacques, j'ai remis cet appel en ligne :<br /> http://humaniterouge.alloforum.com/abstention-boycott-t3533-1.html
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