DES LUTTES OUVRIERES
La CGT dénonce "l'absence de dialogue social"
Le syndicat CGT des agents territoriaux de Capbreton a déposé un préavis de grève pour jeudi, mettant en cause "la dégradation des conditions de travail et l’absence de dialogue social". © PhotoLe syndicat demande une augmentation du régime indemnitaire de trois points, l'attribution de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) pour les agents concernés, la non-sanction des arrêts maladie avec le maintien de l'IAT (indemnité d'administration et de technicité), l'attribution de prime d'insalubrité aux agents répondant aux conditions requises, rétroactives au 1er janvier 2014 et le remplacement des départs en retraite des agents.
La CGT dénonce un dialogue social rompu, ce que conteste le maire, Patrick Laclédère : "Je ne peux qu'être surpris sur la forme, comme sur le fond. Je n'ai pas reçu ce préavis de grève. Le dialogue social n'est pas rompu puisque nous nous sommes vus à deux reprises. Ce préavis tombe juste après l'envoi d'un courrier de notre part, où nous apportons un certain de nombre de réponses par rapport aux revendications."
Le maire s'est déclaré disposé à recevoir le ou les représentants syndicaux des agents.
Le syndicat espère que ce préavis permettra de nouvelles discussions. Si tel n'était pas le cas, les agents pourraient se mettre en grève pour une durée illimitée.
Publié le 28/07/2014 à 03:50, Mis à jour le 28/07/2014 à 08:48
Livre
L'Institut tarnais- CGT — d'Histoire sociale vient de publier un livre sur la vie d'une militante du textile disparue en 2011, sous le titre : «Il suffisait de ne pas avoir peur- histoire de vie d'une syndicaliste» (Éditions SNNOT)*.
Cela n'est pas courant de rendre hommage à une militante en publiant un livre. Au-delà de l'hommage que nous avons voulu rendre à cette camarade, cette «histoire de vie» nous est apparue fort intéressante et ce parcours d'une jeune ouvrière du textile dans les années 1950 assez symbolique de celui qu'ont connu de nombreuses ouvrières à cette époque.
Voici ce qu'en dit Rémy Cazals, universitaire et historien dans la quatrième de couverture :
Marcelle Cros (1943-2011) est une militante syndicale dont le dynamisme a marqué le bassin lainier du sud du Tarn et la Fédération nationale du textile. Dans le cadre d'un travail universitaire, Laure Canezin a enregistré 50 heures d'entretien avec Marcelle en 2003-2004, au moment où celle-ci prenait sa retraite et recevait une pension dérisoire en récompense pour son engagement courageux en faveur de ses camarades ouvriers.
Affectés par sa disparition prématurée, ses amis ont voulu que sa parole reste dans ce livre bâti autour des entretiens. On y trouve le récit de son enfance dans un milieu familial marqué par le protestantisme et le souci de la justice sociale, le temps de l'école et du centre d'apprentissage, les 43 ans de travail dans la même entreprise. A tout moment apparaissent les convictions de Marcelle, son sens du devoir, ses prises de risques lors des affrontements avec la direction de l'entreprise, et en même temps son ouverture d'esprit, son goût pour la culture occitane et pour l'histoire en général, sans oublier la dimension de convivialité toujours présente à la MJC de son village, à la bourse du travail de Mazamet ou à la fête de l'Huma.
Je ne puis que répéter ici ce que je lui disais, parlant de Jean Jaurès : «Si nous avions davantage d'hommes politiques comme lui et davantage de militants et militantes comme toi, le monde irait certainement mieux.»
Université de Toulouse.
Ce livre est vendu 15 euros, il comporte 240 pages avec un cahier d'une vingtaine de photos.
On peut se le procurer à la Bourse du Travail, 9, place Fernand-Pelloutier, tél. 0563540370 : SNNOT,
53, boulevard Montebello
Renseignements : 0687351724 : francoise.lescure2@wanadoo.fr
On peut aussi le commander en librairie.
Avec son plan de reprise Korian sauve l’hôpital des courses de Maisons-Laffite (78)
D’après Hospimedia :
"La seule solution" pour assurer sa survie. Voilà comment le centre
hospitalier des Courses de Maisons-Laffitte (Yvelines) qualifiait, en
janvier dernier, la perspective de gestion commune médecine-gériatrie avec la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN). La menace d’un redressement judiciaire planant faute de trésorerie, l’établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic) recentrait ses derniers espoirs sur
la mutuelle, ainsi que sur le rachat de son service de chirurgie par un
groupe privé pour pouvoir sortir la tête de l’eau. Six mois plus tard,
le 15 juillet, le tribunal de grande instance (TGI) de Versailles a tranché : ce sera finalement Korian, spécialiste de la dépendance, qui reprendra l’hôpital associatif, annonce le groupe dans un communiqué.
En août 2013, le centre hospitalier avait tenté, dans un dernier sursaut,
de réorienter son offre de soins vers la gériatrie et les services de
proximité avant de se faire débouter par l’ARS Île-de-France. Si la stratégie désormais envisagée par Korian partage les velléités de réorganisation de l’offre, celle-ci va plus loin. Dans le cadre d’un schéma régional élaboré en collaboration avec l’ARS et la
municipalité de Maisons-Laffitte, le groupe entend recentrer l’activité
sur les métiers du bien vieillir et de la gériatrie. Mais les urgences, que
l’hôpital comptait conserver, devront elles aussi opérer leur mue pour se spécialiser dans l’accueil des personnes âgées.
Si l’imagerie médicale (scanner et radiologie) reste également sur le
site, rien pour l’instant ne permet de mesurer l’impact de la reprise sur le personnel de l’établissement. Contacté par Hospimedia, le centre
hospitalier n’a à cette heure toujours pas donné suite. Korian, à la
présentation de ses résultats semestriels, avait quant à lui estimé la reprise de l’hôpital à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels potentiels