BILLET DUR DU PÈRE DENIS : DUFLOT SE RECYCLE PAR ORDONNANCE

Publié le par Tourtaux

BILLET DUR DU PÈRE DENIS


DUFLOT SE RECYCLE PAR ORDONNANCE


Notre Ministre demande au parlement de renoncer à ses prérogatives et de lui
permettre de légiférer par ordonnance en Juillet Août, période propice aux mauvais
coups pour lever les obstacles à la construction de logements sociaux.
En fait, il s'agit d'empêcher les citoyens de surveiller les promoteurs et
éventuellement d'intervenir si des intérêts privés ou collectifs leur semblent mis en
cause.
Je connais bien un dossier de construction sur une falaise fragile à SETE d'un
immeuble de 13 logements qui n'ont rien de sociaux.
Le promoteur a fini par obtenir un permis de construire en 2007 pour un projet étudié
depuis 2002. Ce permis imposait le respect d'un certain nombre de prescriptions
portant sur la sécurité, l'environnement,(il y a une zone Natura 2000), sur la nécessité
de procéder à des mesures de mise en sécurité des des falaises etc.
Une petite association locale, à laquelle adhérait d'ailleurs l'actuel député socialiste
Sébastien DENAJA, a réussi à empêcher tous travaux significatifs jusqu'à l'arrivée de
la gauche au pouvoir.
Depuis en six mois un immeuble d'au moins 16 logements, ce qui n'est pas conforme
au Permis, a été construit par des entreprises espagnoles et portugaises , il comporte
un étage supplémentaire, des balcons non prévus, et il n'y a pas le compte exigé de
parkings. Il empiète sans droits sur un terrain concédé à l'agglomération présidée par
un socialiste qui a pris la position de l'Autruche !
Cécile Duflot a été interpelée sur ce dossier, il a du l'inspirer pour libérer les
promoteurs de tous risques d'avoir à respecter d'autres règles que celle du marché.
Un expert avait écrit à propos du projet de Sète « L'investisseur devra prendre
conscience que l'aménagement des terrains si près des falaises maritimes est un
investissement qui peut être, pour tout ou partie, perdu à plus ou moins long terme à
cause du phénomène d'érosion ».
Cela me rappelle l'excellent film des années 60 « main basse sur la ville » les
promoteurs de Naples avaient construit des immeubles sur des terres agricoles
provoquant une catastrophe.
Qui peut croire que le frein à la construction de logements sociaux dépend d'un excès
de règlementation ? Les promoteurs, et l'exercice du pouvoir sont parvenus à recycler
notre ministre et la convaincre que les profits d'aujourd'hui font le social de demain.


C'est ainsi que le capitalisme est grand


Père Denis

Publié dans Politique

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